Les émotions - Symptômes de polarisation de notre structure interne
A travers cet article, je t'amène un nouveau regard sur les émotions, depuis l'angle de la polarisation et la dépolarisation.
Avant de débuter, voici les définitions de ce qu’est une émotion d’après notre ami Larousse :
Trouble subit, agitation passagère causés par un sentiment vif de peur, de surprise, de joie, etc
Réaction affective transitoire d'assez grande intensité, habituellement provoquée par une stimulation venue de l'environnement.
Pour de nombreuses personnes, les émotions sont les principaux stimuli qui leur donnent le sentiment d'être vivants.
Elles craignent même de perdre cette capacité à éprouver ce "trouble" ou cette "réaction affective transitoire".
Cela s'explique par le fait qu'elles n'ont pas appris à ressentir autrement que par les émotions.
Les émotions sont un signal, rien de plus, rien de moins, d’une empreinte, comme un souvenir d’une expérience passé qui est engrammé dans notre épigénétique, qui est ré-activé à l’intérieur de nous. Elles sont en fait le symptôme d’une donnée bloquée.
Donnée bloquée ? Comment ça ?
Si je reprends mes travaux sur la map humaine qui est une cartographie cognitive des équations internes qui gouverne l’être humain, l’émotion est ce qui donne le signal que quelque chose est touché en nous. Ce qui est touché c’est une donnée qui a un moment a été enregistré dans notre structure en + ou en -, et qui émet le même signal, sous forme de ressenti qu’à la création de la donnée, qui était une expérience vécue.
ATTENTION, à ne pas confondre les émotions avec le sentiment de complétude et de satisfaction profond, qui nous fait nous sentir serein et heureux, qui est un état homéostasique et donc équilibré dans notre structure, c’est notre point neutre. C’est d’ailleurs cet état que chaque être humain dans ses profondeurs cherche à ressentir à travers les émotions.
Sauf que les émotions sont une voie sans issue, car elles ne sont qu’une réminiscence du passé dans notre structure interne.
Celle-ci étant polarisé en + ou en -, en fonction de si la ré-activation est agréable ou désagréable. J’explique l’origine de cette polarisation dans l’article sur la map humain.
Ce qui est intéressant, c’est de voir que nombre d’individus ne veulent plus souffrir mais étant très accrochés à leurs principes émotionnels1, hors ce sont les émotions qui font souffrir et notre attachement à elles.
“Oui mais Noémie, je ne veux pas devenir une machine !”, si vous saviez combien de fois je l’ai entendu celle-ci.
L’opposé d’une forte émotionnalité n’est pas devenir une machine, mais plutôt comme je l’évoquais un espace serein et calme où tout est pris avec recul et où la réflexion et les décisions avisées sont possibles.
Une société qui fonctionne depuis ses émotions et son affect mêlée à une lutte pour défendre ses idées et les faire valoir crée la société dans laquelle nous sommes, : des conflits et des guerres d’idées.
La polarisation de laquelle découle chaque émotion que nous ressentons biaise nos résonnements et diminue les capacités de notre système cognitif et de nos capacités cérébrales, car nous nous faisons notre avis ou créons nos résonnement depuis un espace chargé en + ou en - depuis des informations passées, rendant difficile une vision factuelle des choses dans l’instant présent.
De là, nous créons nos propres scénarios mentaux uniquement sur la base de cette polarisation émotionnelle.
A savoir, si quelque chose agace un individu, l’agacement est une polarisation chargée en -, il va générer des pensées qui découlent de cette polarisation. Et par voix de conséquence, les ondes émises par cette polarisation vont se densifier dans la matière environnante créant un environnement qui correspond à la polarisation engrammée dans l’individu.
Voilà pourquoi les émotions qui sont en fait des signaux des données polarisées dans notre système interne charge les atomes avec cette polarisation et la matière étant fait d’atomes, nous densifions ce qui est inconscient mais polarisé. C’est ce qui fait que nous pouvons vivre des situations que nous n’avons pas envie, car ce qui crée notre vie, ce sont nos ondes polarisées.
Aussi, j’ajouterai que la voie la plus rapide pour avoir accès à notre inconscient est d’observer nos émotions, car elles sont le signal de ce qui se joue vraiment. Elle polarise toute la matière qui nous entoure, à savoir tout ce qui est dans notre vie et nous arrive.
Vois ce qui ne te convient pas dans ta vie, et trouve l’émotion à laquelle est relié cette situation, tu découvriras ainsi la polarisation en toi qui densifie ce qui ne te convient pas, et tu auras résolue l’énigme.
Par ailleurs, comme évoqué, ce qui maintient l’humain dans ses souffrances et ses propres engrenages, c’est son fort attachement à ses propres émotions, la psyché les associant à des caractéristiques identitaires et faisant partie intégrante de la personnalité.
Or, si vous décorrélez vos polarisations internes de qui vous êtes, qui devenez-vous ?
Noémie Fouquart
ensemble des émotions générés en lien avec des stimulis extérieurs.