La map humaine : Outil de cartographie cognitive
Il y a 5 ans, j'ai créé la map humaine ou human mapping qui permet de comprendre comment l'informationnel s'introjecte à l'intérieur de nous et nous influence, je t'explique tout.
Au cours de cet article, je vous propose de vulgariser ma vision de l’être humain et de l’informationnel qui circule à l’intérieur de nous et nous influence.
Il est souvent dit qu’il est difficile de comprendre les mécanismes d’un être humain, que nous sommes des êtres complexes, eh bien en fait pas vraiment, notre système cognitif est composé d’équations qui induisent des comportements, des schémas et des paroles, qui influencent toute notre vie.
Ces équations, les informations qui les composent sont différentes d’un individu à un autre mais l’équation est toujours la même. C’est cette base qui selon moi est une carte très précise permettant la reprogrammation d’un être humain.
Je précise que cette reprogrammation ne peut se faire qu’avec un professionnel qui comprend les rouages de la psyché de manière extrêmement précise, car le but n’est pas de jouer aux apprentis sorciers mais d’offrir des voies d’optimisation permettant d’améliorer la condition humaine et non de la détériorer.
Une reprogrammation trop rapide qui ne prend pas en compte les multiples résistances du système, qui sont des pare feux mis en place pour protéger les zones de fragilité de l’individu, peut engendrer des décompensations psychiques1 importantes.
A travers cet article, j’expliquerai dans les grandes lignes le concept de la map humaine mais ne pourrai en développer tous les détails car :
je suis soumise à un accord de confidentialité et ne peut donc divulguer l’intégralité de ma vision au grand public, à ce stade
c’est un sujet extrêmement complexe qui prend en compte des milliers de composantes que je ne peux toutes détailler au sein d’un seul article.
Aussi le human mapping et le human design sont deux choses différentes :
le human design se base sur la typologie des personnalités
le human mapping est la cartographie de l’informationnel dans l’être humain
1. La base informationnel
2. La cartographie cognitive : map humaine
3. Similarités et différences entre individus
1. La base informationnel
Avant de rentrer dans les détails, il convient de débuter par mon constat de base : le corps humain est une base informationnel, comme un disque dur. Sauf que 90 % des informations (pour un individu n’ayant pas commencé sa conscientisation interne) sont inconscientes et donc non accessibles via le mental. Hormis pour les individus qui mettent à jour leur système interne fréquemment, on approche possiblement les 60% d’inconscient.
Je dis possiblement car aucun outil de mesure à ce jour ne permet de mesurer concrètement le niveau de conscience et d’inconscience d’une personne et donc du pourcentage de ces informations internes qui la gouvernent sans qu’elle n’en ait conscience.
Nos corps sont porteurs de ces informations à travers nos cellules : l’épigénétique2 et la génétique. Aussi, toute maladie est une somme d’informationnel s’étant densifié pour créer un symptôme dans le corps. Selon moi, si nous réussissons à connaître l’information exacte qui s’est densifiée et surtout son onde de forme, nous pouvons endiguer les maladies (probablement dans le futur) avec une onde de forme polarisée de manière inversée.
Il est nécessaire de comprendre que nous ne sommes pas des humains nouveaux, nés en homéostasie3, nous sommes nés avec des informations déjà stockées dans nos cellules et qui impactent toute notre vie.
Ce sont des informations de survie léguées en partie par notre lignée génétique mais également notre espèce et qui donne lieu à des stratégies sur adaptatives pour survivre. C’est un lègue de notre famille comme les animaux qui se transmettent de génération en génération des informations génétiques pour la survie de l’espèce.
Sauf que ces informations de survie sont aujourd’hui erronées, si par exemple votre grand-père a assisté à la mort de sa mère durant un accident de voiture et que son système de survie pour gérer ce chaos interne a déclenché une phobie des voitures, et que vous aujourd’hui vous ne comprenez pas pourquoi, vous n’arrivez pas à avoir votre permis. Il est possible que votre système vous préserve d’un danger vécu par votre famille pour assurer la continuité de l’espèce et éviter de mourir dans un accident de voiture.
Evidemment, j’explique de manière simpliste, car en vérité un blocage ne provient jamais d’une seule source, mais de divers mécanismes de survie qui maintiennent la personne enfermée dans ses schémas pour sa propre survie. Or ces mécanismes sont erronés dans le sens où il ne représente pas la réalité mais maintiennent le système cognitif en sécurité pour éviter de faire face à une insécurité face à un danger qui n’existe plus.
Tous ces mécanismes nous régissent en coulisse car notre structure ne s’est pas mise à jour et ne se met pas à jour automatiquement.
Egalement, nous créons des liens émotionnels très forts vis à vis de ces mécanismes de part l’insécurité dans laquelle nous nous sentons face à la rupture des schémas qui maintiennent notre équilibre en place.
Imaginez que vous croyez fermement qu'il est difficile de gagner de l'argent. Toute votre vie, vous avez agi en fonction de cette croyance : vous avez travaillé dur, épargné pour vous sécuriser, et construit votre personnalité et vos convictions autour de cette "vérité" sur l'argent.
Mais imaginez maintenant qu'on reprogramme votre structure interne et que vous réalisiez soudainement que cette croyance n'était qu'un mensonge transmis par vos parents. Vous comprenez alors qu'une partie de votre vie et de votre personnalité était fondée sur ce mensonge. Cette prise de conscience pourrait perturber votre équilibre interne, créant une sensation d'insécurité. Car sans une base tangible à laquelle se raccrocher, votre psyché pourrait se retrouver déstabilisée.
C’est pour cette raison que pour pouvoir reprogrammer un système, il est nécessaire de poser toutes les sécurités avant, pour que la mise à jour se fasse en douceur.
Je précise également que la mise à jour ne peut se faire que depuis ce que souhaite l’individu pour lui-même.
2. La cartographie cognitive : map humaine
L’information stockée dans les tissus mous de notre corps influence le système nerveux et le cerveau. Lees pensées sont en majorité une conséquence de cette mécanique. Et dans le cas de traumatismes vécu par l’individu, la circulation de l’information va être inversé : cerveau - système nerveux - cellule.
Voici le schéma simplifié de cette cartographie :
Dans chaque item, se trouvent des équations communes à chaque individu.
A la base, il y a eu une expérience vécue par l’individu ou sa lignée. Cette expérience en fonction de si elle a été vécue positivement ou négativement a polarisé l’information dont l’émotion est le signal. Cette phase va permettre au système de classer les expériences comme dangereuses ou non en fonction de l’émotion ressentie face à chaque expérience. Je précise ici que le danger peut être aussi simpliste que : si je marche dans une crotte de chien = danger car je vais devoir me nettoyer et j’ai la peur des microbes.
Ceci est fait de manière instinctive et sans discernement, ni logique, telle qu’on l’entend dans notre manière de fonctionner résonnée.
D’ici, va donc se créer des mécanismes de protection en vue de protéger l’individu, ceux-là sont inconscients et vont se déclencher dès que l’individu se sentira menacé même inconsciemment.
Rappelez vous la notion de menace est basée simplement sur une expérience vécue à un moment et ne revêt donc aucune vérité absolue sur la réalité environnante.
Ce qui va jouer à cette étape c’est la réaction du système de l’individu face à ce qui est vécu comme un chaos, c’est ce chaos interne qui crée un traumatisme : je n’ai pas de réponse à l’instant T donc je le classe comme dangereux et menaçant, je ne sais pas comment réagir à l’instant T donc je le classe comme dangereux et menaçant.
L’émotion humaine, telle qu’on en parle dans la majeure partie des cas est un signal marquant la réminiscence d’une expérience vécue.
Ensuite vient la création des schémas de pensées et du système de croyances, les schémas de pensées sont des habitudes, l’information circule toujours de la même façon dans les circuits neuronaux de manière automatique. Et de là, l’individu va se construire et commencer à se forger un avis sur tout et toute chose depuis la seule base non factuelle de son expérience polarisée.
Depuis ces schémas et ces croyances, il va créer sa vie, s’exprimer, poser des actions, agir, penser mais également renforcer sa personnalité autour de traits de caractère créé autour de l’expérience vécue, de la polarisation et de la programmation.
3. Similarités et différences entre individus
D’un individu à un autre, l’équation est toujours la même, ce qui va varier, ce sont les données qui la compose qui sont propre à l’expérience de chacun et le curseur d’intensité qui va différer d’un individu à un autre.
Par exemple : une personne autiste, son système nerveux entre en sur-réaction, la même réaction est observé chez chaque individu mais à des intensités beaucoup moins importantes car les curseurs ne sont pas aux mêmes niveaux.
Dans ma vision, l’être humain est comme un ordinateur avec du code, il a des bugs qui rendent son système défaillant et l’empêche de vivre la parfaite réalisation de son potentiel.
Par parfait, je ne veux pas dire sans défauts mais plutôt que l’individu ne puisse rien concevoir de meilleur pour lui-même.
Le débugage peut engendrer un crash de tout le système, cela demande donc d'être extrêmement précautionneux et donc un “informaticien” aguerri de l’humain pour le reprogrammer et le remettre en homéostasie, lui permettant ainsi de ne plus avoir les limites qui le bloque. Et cela se fait en collaboration avec l’individu et ce qu’il souhaite pour lui-même, la vision de la map humaine permet une certaine neutralité, elle est une base sur laquelle peuvent s’articuler de nombreuses approches centrées sur la personne.
Conclusion
La map humaine est outil de base permettant une vision d’ensemble sur les mécanismes internes d’une personne et permet de les cibler de manière précise pour les déprogrammer (toujours en accord avec ce que souhaite la personne pour elle-même).
L’ensemble des équations de données d’un humain sont cartographiables depuis la façon dont l’informationnel s’introjecte, c’est ce que je tends à démontrer avec cet outil. À chaque endroit de la cartographie va découler un ensemble de sous-équations, elles-mêmes donnant lieux à des sous-équations.
Exemple de ce qu’est une équation interne : si je dis ce que je pense, je vais rentrer en conflit avec les autres et ils ne m’aimeront plus.
La base de l’équation c’est si ….. = …… qui diffère pour chaque individu.
La sous-équation de l’exemple cité pourrait être : Quand je disais ce que je pense, on me frappait, j’en ai donc déduis que je devais rien dire.
Quand …. = ….. donc ….
Cet exemple est basique et on peut aller beaucoup plus loin sur des problèmes d’ordre cognitifs et psychologiques mais disons que tout est équation et conclusion du système interne par rapport à son environnement en référence à des expériences vécues. Si on comprend le mécanisme des équations erronées basés sur des traumatismes, des “si… =….” qui était valables à un instant T mais qui aujourd’hui limite l’humain, on peut les déprogrammer.
La map humain permet d’aller directement à l’endroit où s’est cristallisé l’information bloquante d’une personne dans le corps et de pouvoir lire cette information instantanément.
Aussi, elle permet d’observer les mécanismes de réactions et leur intensité et de comprendre comment le système autonome s’équilibre en fonction de la typologie de personne et de pouvoir savoir quelles sont les caractéristiques exactes qui font que le système autonome d’une personne va s’équilibrer d’une façon plutôt que d’une autre.
Mes théories visent à montrer que beaucoup d’éléments ne sont pas immuables, et que beaucoup sont reprogrammables, je continuerai ainsi à mener des recherches pouvant aller de plus en plus loin pour valider, invalider, nuancer et peaufiner mes hypothèses.
Mon but à travers cet outil est de pouvoir :
permettre aux humains leur parfait accomplissement de manière beaucoup plus rapide,
servir de base pour comprendre le mécanisme informationnel des maladies psychiques et physiques et ainsi créer des traitements désinformationnel
créer les thérapies de demain qui ne sont plus basées sur des années d’accompagnement mais sur une efficience permettant de s’adapter au fonctionnement cognitif de chaque individu, lui permettant donc le premier point : son parfait accomplissement
Être implanté dans des IA pouvant soutenir l’humain dans sa vie, en ayant une compréhension fine de son mode de fonctionnement, ce qui lui permettrait de s’adapter complètement à lui
Noémie Fouquart
Phase de rupture de l'équilibre psychologique d'une personne. La décompensation peut être de type psychotique, maniaque, anxieuse, dépressive, alcoolique…. Elle révèle à un moment donné la présence d’un excès de tensions que la personne ne peut plus gérer par ses moyens habituels de défense.
Bruce Lipton détaille le sujet de l’épigénétique de manière brillante.
Processus de régulation par lequel l'organisme maintient les différentes constantes du milieu intérieur (ensemble des liquides de l'organisme) entre les limites des valeurs normales. - Caractéristique d'un écosystème qui résiste aux changements (perturbations) et conserve un état d'équilibre.